samedi 6 février 2016

Pourquoi marcher?


En marchant à mon rythme, je me sens bien. Ma pensée se centre sur la nature qui m'entoure.
A chaque saison, je m'émerveille: un chemin boueux et glissant au milieu de la forêt, une flaque devenue mare après une nuit de pluie continue, les couleurs chatoyantes des arbres en automne, des prairies verdoyantes à perte de vue, un chemin escarpé, des sentiers enneigés encombrés de congères, les premiers rayons de soleil printanier qui traversent un bois, des jacinthes sauvages qui pointent le bout de leur nez, un petit oiseau qui s'envole à notre arrivée, l'envolée lyrique des oiseaux qui se répondent d'un coin de la forêt à l'autre...

Parfois, j'admire une vieille maison pleine de charme, une chapelle abandonnée, une ferme décorée par de vieux outils agricoles, une fontaine au centre d'un village, une pompe désuète...

Ottenburg dans le Brabant flamand
Eglise d' Hellebecq (Hainaut)

Se centrer sur le paysage ou sur l'architecture me permet de lâcher-prise. Je suis présente à ce que je fais au moment même. Je m'imprègne de ce que je vois, j'observe, j'admire. Je fais corps avec la nature. Je marche, je contemple, je suis totalement réceptive à l'environnement que je traverse. J'immortalise certains paysages pour prendre plaisir à revivre ces moments de bien-être en regardant les photos.
La Dendre entre Deux-Acren et Lessines (Hainaut)
Navetteuse en semaine, j'ai fait mienne  la phrase de H.D. Thoreau: " Faites attention au temps, aux heures de l'univers et non à celles des trains".

1 commentaire:

  1. Une chouette aventure. Notre Belgique a en effet plein de beau coin en réserve a découvrir ou à redécouvrir.

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